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LES. PEINTRES
pour elle et les siens, tous et chascuns les biens tant meubles que immeubles, debtes, créances et autres choses qui luy appartiendront au jour de son decez, sans que ses heritiers ny autres personnes quelzconques y puissent pretendre ne demander aucun droict, part et porcion, pourveu que au jour de sond, decez il n'y ayt aucun enffant dud. futur mariage, à la charge toutesfois que lad. future espouze sera tenue d'acomplir son testament et ordonnance de dernière volunté,.à-la bonté de lad. future espouze aussi de payer les debtes qu'il pouri'a lors debvoir. Et pour faire insinuer ce present contract au greffe des Insinuations du Chastellet de Paris. . . , iceulx futurs espoux, tant conjoinctement que divisement, ont faict et constitué leur procureur le porteur des presentes. . .
Faict et passé double en la maison dé Jehan Feullet, le lundi matin, premier jour d'aoust, l'an 15 8 3, et ont lesd, futurs mariez signé la mynutte des presentes, enregistré au registre dud. Bernier le present contract, subject au controlle suivant l'édit du Roy. Ainsy signé : Bernyer et de Peyras.
Et à la fin dud. contract a esté mis et escript l'insinuation ainsi que s'ensu.ict :
L'an 1583, le samedi,_6° jour d'aoust, le present contract de mariaige a esté apporté au greffe du Chastellet de Paris, et icelluy insinué,' accepté et eu pour agréable. . . par Laurens Vouet, me paintre à Paris, en personne, tant pour, luy que pour et en nom de Marie Bouquillon, sa future femme, denommez ' oud. contract. —.. (Arch, nat., Y 124, fol. 584.)
105. — Louis Marchant, maître peintre. — 22 mars i 584.'
Contrat de mariage de Louis Marchant, maître peintre à Paris, demeurant au Petit-
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(1534-1650). ; 61
Cloîtrc-Saint-Jacques-de-l'Hûpital, et de Louise Lucas, domestique, fille de feu Philippe Lucas et de Marguerite Crochet, au service de Jeanne Richer, veuve de Simon Leroy, marchand bourgeois de Paris. — La future apporte.en dot 66 écus 2 tiers, moitié en deniers comptants et moitié en habits et demy seinct d'argent; elle reçoit assignation de douaire pour pareille somme, réduite de moitié en cas d'enfant vivant, et donation mutuelle de moitié de tous les biens de la communauté.— (Arch. nat., Y 125, fol.
5l2.)
Laurent Charpentier, peintre.
Cet artiste, tout à fait oublié-, épouse, par contrat du 5 juillet i584, Perrette Fontenoy, veuvede David Crespe, femme complètement illettrée, car elle se déclare incapable de tracer son nom au bas de l'acte. Rien d'ailleurs de particulier dans ce contrat de mariage; il enregistre, comme toutes les conventions semblables, une donation de la femme au mari etune constitution de douaire. Son^ seul intérêt est de nous révéler, le nom de trois peintres parisiens, Laurent Charpentier, âgé de vingt-neuf ans en 1584, par conséquent né en 1556 et fils d'un laboureur des environs de Senlis, • et ses cousins, Valentin et Jacques Charpentier, peintres comme Laurent, habitant l'un'et l'autre rue de la Cossonnerie. .
106. — Contrat de mariage.de Laurent Charpentier, peintre à Paris, et de - Perrette Fontenoy, veuve de David Crespe.— 5 juillet 1584.
Par devant Didier :La Frongne et Jehan Chappellain, notaires du Roy nostre sire et par luy ordonnez et establis en son Chastelet de Paris soubzsignez, furent presens en leurs, personnes Laurens Charpentier, painctre, demeurant à Paris, rue de la Cos-sonnerye, parroisse Sainct-Eustache, aagé de vingt neuf ans ou environ, filz de def-
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